Le pied bot fait référence à un état dans lequel le ou les pieds d’un nouveau-né semblent être tournés vers l’intérieur au niveau de la cheville.
Le pied pointe vers le bas et vers l’intérieur, et les plantes des pieds se font face.
Il est connu sous le nom de talipes equinovarus (TEV) ou talipes equinovarus congénital (CTEV). Dans 50 % des cas, les deux pieds sont atteints.
Selon les National Institutes of Health (NIH), un peu plus d’un enfant sur 1 000 naît avec le pied bot.
Le pied bot est une malformation physique congénitale. Crédit image : OpenStax College, avril 2013
Au pied bot, les tendons à l’intérieur de la jambe sont raccourcis, les os ont une forme inhabituelle et le tendon d’Achille est tendu.
Si elle n’est pas traitée, la personne peut sembler marcher sur ses chevilles ou sur les côtés de ses pieds.
Chez un enfant né avec le pied bot :
Une personne avec un pied bot ne ressent généralement pas d’inconfort ou de douleur lorsqu’elle marche.
Un professionnel de la santé remarque normalement un pied bot à la naissance d’un bébé. Parfois, il peut être détecté avant la naissance.
La plupart des enfants n’auront qu’un pied bot et aucune autre condition, mais il arrive parfois que le pied bot se manifeste avec d’autres problèmes, comme le spina bifida.
Les facteurs de risque pour le pied bot sont les suivants :
Des chercheurs de l’École de médecine de l’Université de Washington, aux États-Unis, ont retracé la mutation d’un gène essentiel au développement précoce des membres inférieurs appelé PITX1.
Le pied bot est principalement idiopathique, ce qui signifie que la cause est inconnue. On pense que les facteurs génétiques jouent un rôle majeur, et certains changements génétiques spécifiques y ont été associés, mais cela n’est pas encore bien compris. Il semble qu’il soit transmis par les familles.
Elle n’est pas causée par la position du fœtus dans l’utérus.
Parfois, elle peut être liée à des anomalies du squelette, comme le spina bifida cystica, ou à un trouble du développement de la hanche appelé dysplasie de la hanche, ou dysplasie de la hanche (DHH).
Elle peut être due à une perturbation d’une voie neuromusculaire, peut-être dans le cerveau, la moelle épinière, un nerf ou un muscle.
Les facteurs environnementaux peuvent jouer un rôle. La recherche a établi un lien entre l’incidence du pied bot et l’âge de la mère, ainsi que la question de savoir si la mère fume la cigarette et si elle souffre de diabète.
Un lien a également été noté entre un risque plus élevé de pied bot et une amniocentèse précoce, avant 13 semaines de gestation pendant la grossesse.
L’affection est immédiatement visible à la naissance.
Elle peut également être détectée avant la naissance par échographie, surtout si les deux pieds sont atteints. S’il est détecté avant la naissance, aucun traitement n’est possible avant la naissance du bébé.
Que l’affection soit détectée pendant la grossesse ou après la naissance, les médecins recommanderont d’autres tests pour vérifier la présence d’autres problèmes de santé, comme le spina bifida et la dystrophie musculaire.
Les radiographies peuvent aider à observer la déformation plus en détail.
Un pied bot ne s’améliorera pas sans traitement. Laisser le pied non traité augmente le risque de complications plus tard dans la vie.
Le traitement a lieu dans les semaines qui suivent la naissance. L’objectif est de rendre les pieds fonctionnels et sans douleur.
Le traitement principal est la méthode de Ponseti, dans laquelle un spécialiste manipule le pied du bébé avec ses mains. L’objectif est de corriger la flexion du pied. Ensuite, un plâtre est appliqué des orteils à la cuisse, pour maintenir le pied en position.
Il y a normalement une session par semaine. La manipulation et le plâtre se font très doucement et le patient ne devrait ressentir aucune douleur.
A chaque séance, le plâtre est changé, et à chaque fois le pied est corrigé un peu plus. L’ensemble du processus peut être réalisé de 4 à 10 fois, en utilisant de 4 à 10 nouveaux moules.
Un plâtre doit être porté après la manipulation pour aider à remodeler le pied.
Une intervention chirurgicale mineure peut suivre le traitement par la méthode de Ponseti, si nécessaire, pour libérer le tendon d’Achille.
Une fois le pied corrigé, le patient doit porter des bottes spéciales attachées à un appareil orthopédique pour maintenir le pied, ou les pieds, dans la meilleure position. Il s’agit de prévenir les rechutes.
Pendant 2 à 3 mois, les bottes sont portées 23 heures par jour.
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